Septembre 2022

Contribuer au réel…

Dans une époque qui se nourrit des désillusions de la société de consommation et qui prône la quête de sens, le néo-Artisan réinterpréte certains métiers et en réécrit les codes : « il sait allier le geste et la pensée, le local et l’hyperconnecté, l’authentique et le sens commercial et il excelle à répondre aux attentes d’une génération de consommateurs éduqués eux-mêmes en pleine crise existentielle »

Contribuer au réel…

Un CAP menuiserie après Sciences Po ou HEC ?

À trente-deux ans ils quittent des emplois bien payés de cadres dans le marketing pour apprendre un nouveau métier du bâtiment. Ils font partie de cette nouvelle génération de néo-Artisans qui après plusieurs années à travailler dans de grandes entreprises, se réorientent pour (re)trouver un nouveau sens à leur vie professionnelle, se (re)trouver ou encore vivre de leur passion. C'est pour Jean-Laurent Cassely “cette véritable « anomalie sociologique » trouve son origine dans l'appauvrissement des tâches des métiers à dominante intellectuelle. Beaucoup se voyaient comme avant-garde de la mondialisation, et non comme de bons petits soldats de la suite Microsoft Office”.

 

En quête de sens, est-ce le sens ?
Est-ce donc une profonde désillusion qui conduit à se réinventer en néo-Artisans ? Oui ! Mais c’est plus subtil que cela. C'est plutôt un mix de facteurs provoquant une vraie lassitude, voire une perte de repères, qui les conduit à démissionner d'un emploi intéressant sur le papier, même rémunérateur. Burn-out (syndrome d’épuisement professionnel), Bore-out (l’ennui au travail) ou encore Brown-out (quand le salarié ne comprend plus le sens de son travail), ces trois facteurs, pour ne citer qu'eux, sont malheureusement symptomatiques d'une époque, qui pousse les cadres et salariés à se réorienter. Ces trois facteurs, pour ne citer qu'eux, sont malheureusement symptomatiques d'une époque, qui poussent les cadres et salariés à se réorienter. “En abandonnant PowerPoint et les indicateurs de performance pour devenir menuisiers, maçons ou carreleurs, ces anciens « manipulateurs d'abstraction », pour reprendre une terminologie sociologique, tenteraient ainsi de rendre de nouveau visible, matérielle, presque palpable leur contribution au réel. De retrouver la « concrétude » de leur participation à la société”. Jean-Laurent Cassely. “L’artisanat propose une autonomie et un sens au travail que beaucoup de carrières dans les grands groupes ne garantissent plus.” ajoute Alain Griset.

 

Un néo-Artisan heureux, contribue à rendre le secteur heureux !
Il suffit d'observer les sites industriels, les chantiers du BTP pour se rendre à l'évidence : dans les années à venir, c'est toute une génération d'artisans très qualifiés qui prendra sa retraite. Ces départs multiplieront les occasions de reprise et laisseront les PME et TPE qui n'auront pas su s'adapter à « la transformation digitale » à la concurrence, aussi bien des grandes chaînes de distribution spécialisées que de l'Asie. Les compétences en gestion, en informatique, en commerce international des cadres supérieurs devenus néo-Artisans, et leur aisance relationnelle, offrent au secteur de vrais atouts... Mais comment s'adapter à cette nouvelle génération en termes de communication ?

 

Quête de Sens et Positivisme intégrée à votre stratégie
Le greenbashing, la grande tendance du moment occupe l'esprit des entreprises et des industries du Bâtiment avec pour logique d'apparaître plus vertes ! Mais où sont les actes et les actions en accord avec ce principe ?

Car la RSE c’est bien, mais encore faut-il savoir pourquoi on l’intègre à une stratégie et surtout comment on la fait prospérer. Et ce, sans oublier les émotions ! Nos néo-Artisans souhaitent que les entreprises du BTP et les industriels du Bâtiment s’engagent socialement par des actes concrets ! Ils sont en quête de néo-Attitudes, de plus d'honnêteté, de plus d'actes et de plus de transparence, rien de plus ! N'oublions pas que nous sommes tous des êtres rationnels ET émotionnels.

Êtes-vous prêts ?